LE CHAPITEAU DE L’AEROGARE INTERNATIONALE AHMED BENBELLA D’ES-SENIA DANS UN ETAT DEPLORABLE : Les premiers voyageurs dénoncent le laisser aller
Alors que les autorités nationales viennent à peine d’annoncer la réouverture des frontières aériennes et la reprise des vols après plus d’une année de fermeture en raison de la pandémie du Covid19, le chapiteau de l’aérogare internationale Ahmed Benbella d’Es-Sénia pour les vols domestiques, se trouve malheureusement dans un piteux état. Les voyageurs en partance d’Oran à destination d’Alger à bord du vol de 8 Heures ce mercredi matin, ont été surpris par l’insalubrité des lieux et la dégradation de certains équipements laissés à même le sol.
Mais qu’ont fait les services de maintenance et d’entretien aéroportuaires durant toute cette période ou l’aérogare était fermée au public ? Aucun responsable n’a pris la peine de s’enquérir de l’état des lieux du chapiteau réservé aux vols domestiques, sachant que la reprise de l’activité était évidente et attendue par bon nombre de voyageurs.
Inutile de parler de l’insalubrité et de la crasse des sanitaires qui comme chacun le sait sont très utilisés par les passagers venus plusieurs heures avant leur embarquement. A croire que tout cela est fait sciemment pour aller à l’encontre des décisions prises au sommet de l’Etat pour améliorer le cadre de vie du citoyen, voilà que l’on retrouve une des premières vitrines de la ville d’Oran dans un état déplorable.
Pour rappel ce chapiteau de l’aérogare internationale Ahmed Benbella d’Es-Sénia prévu provisoirement semble s’éterniser, donnant l’impression que la ville la plus importantes du pays n’a guère besoin de soins et d’attentions à l’image de la ville devenue par ces dernières années sale et anarchiques avec la démission totale des autorités et des différentes directions exécutives.
Si les passagers dès leur arrivée au chapiteau ont très vite remarqué la saleté et l’anarchie régnante dans cette partie de l’aérogare, alors comment les gestionnaires de l’aéroport et les compagnies de navigation aérienne, n’ont pas branché et continuent à activer comme si les lieux devaient être naturellement sales et mal entretenus.