L’année 2022, « un grand tournant » pour l’orchestre des jeunes algériens

 L’année 2022 marquera un « grand tournant » pour l’Orchestre des jeunes algériens (OJA), avec la présentation en « avant-première » d’une série de compositions artistiques, aboutissement d’un travail de longue haleine, qui a débuté en 2018, a déclaré, vendredi à Médéa, le directeur de l’OJA, Salim Dada.

Le programme artistique de la rentrée 2022, couronnement de trois années d’efforts acharnés, accomplis par les jeunes membres de l’orchestre des jeunes algériens, s’annonce « assez prometteur », selon Salim Dada qui a fait part, dans une déclaration à l’APS, en marge d’une prestation artistique, organisée à Médéa, de la présentation de deux projets artistiques, de dimension internationale.

La première composition représente l’hymne des travailleurs africains, réalisée au profit de l’office des syndicats des travailleurs africains, enregistrée en studio, en 2018, puis diffusé en clip vidéo, sera joué, cette fois-ci, en public, au début de l’année 2022, a indiqué Salim Dada, précisant que cette première expérience « international », sera suivi par la présentation, au mois de juillet prochain, d’une symphonie à corde, une première en Algérie, dans un théâtre de la capitale du royaume de Belgique, Bruxelles.

L’avant-première de ce spectacle, qui fait office de musique original du film «Hypnotisia», réalisé par Merouane Lakhdar Hamina, fils du célèbre metteur en scène, Mohamed Lakhdar Hamani, auteur de «Chronique des années de braises», «Palme d’Or» au festival de Cannes, en 1975, aura lieu en Janvier, à Alger, a signalé Salim Dada.

L’orchestre des jeunes algériens (OJA), fondé en 2018, avec le précieux concours de l’office national des droits d’auteurs (ONDA), compte «fructifier» l’expérience acquise au cours des trois dernières années pour «diffuser» le programme artistique et musical qu’il a entamé avec de jeunes diplômés des institutions de formations musicales, les semi-professionnels et les autodidactes qui forment l’ossature de l’orchestre, a confié Salim Dada, en marge de son passage à Médéa.

Outre l’organisation de sessions de formation au profit de jeunes musiciens, l’OJA s’est investi, durant la période de la pandémie, dans un travail de création en vue de donner un prolongement aux efforts de formation et de perfectionnement qu’il a assuré pendant tout ce temps, a-t-il fait savoir.

Deux créations artistiques, composées par des jeunes lauréats d’un concours interne, en l’occurrence Kamel Fedhloune et Nabil Hamai, sont à l’affiche du programme présenté par l’OJA, présenté, vendredi à Médéa, à Alger, à partir de samedi, et à Oran, au début de l’Année, a-t-il ajouté.

L’institutionalisation de l’orchestre des jeunes algériens, en juillet dernier, va «stimuler», selon son directeur, l’équipe artistique et «l’encourager» à déployer davantage d’efforts, afin d’assurer la formation de la «relève», et présenter des évènements artistiques et musicaux «réguliers et fréquents».

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