L’ANARCHIE DANS LES TRANSPORTS PUBLICS PERDURE A ORAN : Un secteur sans compétences et sans visibilité
Oran avec ses 25 communes et ses 9 dairas, souffre de l’absence de stratégies dans ses secteurs névralgiques, notamment ceux ayant liens directs avec le grand public. Le secteur des transports à l’instar des autres secteurs qui font que la ville d’Oran soit étiquetée de ville anarchique comme si les directions exécutives n’étaient là que pour y être et sans plus. Outre le transport, il y ‘a l’autre secteur de l’hygiène et de l’assainissement dont fait partie la collecte des ordures ménagères, qui fait qu’Oran est devenue une ville connue par son insalubrité. Mais qu’est ce qui ne fonctionne pas pour que la situation se trouve détériorées depuis un plus d’une vingtaine d’année? Incompétence des cadres responsables, démission collective, société civile comprise ainsi qu’une APC totalement dépassée comme d’ailleurs, les chefs de l’exécutif de wilaya successifs, qui ne semblent malheureusement pas à la hauteur de la grandeur de la wilaya avec ses 2 millions d’âmes.
En ce qui concerne le secteur des transports, il est visible pour tous, citoyens comme les responsables que l’anarchie dans le transport public, s’est réellement installée et la notion du service public, n’a plus sa place dans l’une des plus importantes villes du pays. Sinon comment expliquer que malgré les six mois de confinement induits par la pandémie du Covid19, n’a pas pu servir pour une bonne réflexion sur ce secteur stratégique qu’est le transport. Le cas des Bus par exemple, même après la reprise rien n’a changé, des bus insalubres, de l’extérieur comme de l’intérieur sans normes sanitaires notamment avec le coronavirus. Les mêmes courses poursuites entre chauffeurs reprennent de plus belles au centre ville créant de fait, un véritable encombrement dans la circulation de plus en plus anarchique. A cela il faut rajouter les tenues vestimentaires des chauffeurs et leurs receveurs qui imposent leur diktat aux usagers blasés et épuisés jusqu’à la résignation par une telle situation.
En ne citant que ces quelques problèmes et ces mêmes mauvaises habitudes qui donnent une piètre image du secteur des transports, pourtant visibles pour tous, il est clair de s’interroger sur les compétences des responsables de ce secteur névralgique du transport public dans la wilaya. Une situation qui perdure dans l’anarchie et dans la médiocrité et qui nuit sérieusement à l’image de la ville doit biens s‘arrêter et penser à une autre façon de gestion plus efficace que celle prônée depuis des décennies. Le choix des responsables parachutés et qui se complaisent dans leurs fauteuils sans que les résultats ne suivent, irritent de plus en plus les oranais qui attendent enfin que des compétences réelles soient placées à la tête de ces secteurs, car pour l’heure, cette compétence fait réellement défaut et si Oran fait partie intégrante de cette Algérie Nouvelle, il est grand temps, que l’on pense a remettre les pendules à l’heure en mettant en haut des critère la compétence.
Zitouni Mustapha