La volonté politique nationale de lutter contre la corruption mise en avant

Le président du Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a mis en avant, lors d’une conférence régionale organisée par l’UE et le Conseil de l’Europe, la « forte » volonté politique nationale de lutter contre la corruption, dans le cadre d’un respect « rigoureux » du procès juste, a indiqué mercredi un communiqué du conseil.

Dans son intervention, mardi par visioconférence, sur le thème « la coopération efficace entre les institutions nationales indépendantes des droits de l’Homme et les organismes de lutte contre la corruption au sud de la Méditerranée », M. Lazhari a évoqué « la ‘forte’ volonté politique nationale de lutter contre la corruption qu’il qualifie de « danger pour le développement, la transparence et l’instauration de l’Etat de droit, de même qu’elle figure parmi les principales causes qui font perdre la confiance entre le peuple et ses institutions », a-t-il dit.

L’Algérie lutte contre ces phénomènes en veillant à assurer un procès juste et à garantir le droit de déposer une plainte devant la justice ou le CNDH, tel que prévu par la Constitution, a-t-il souligné.

M. Lazhari a rappelé le contenu du mémorandum d’entente signé avec l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC) en 2019 qui prévoit essentiellement « la lutte contre la corruption pour garantir les principes des droits de l’Homme, à travers des programmes de formation, le renforcement des capacités, l’échange d’expertises et la sensibilisation ».

Le CNDH œuvre, dans ce contexte, à « mettre les lois algériennes en conformité avec les standards internationaux reconnus dans le volet relatif à la lutte contre la corruption ».

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