LA TENSION DU LE LAIT PASTEURISE PERSISTE A ORAN : La vente par concomitance se perpétue et la DCP est hors circuit

Le lait conditionné en sachet subventionné se fait de plus en plus rare chez les laitiers et magasins d’alimentation générale du centre-ville d’Oran et les localités avoisinantes. Dès les premières heures de la matinée, des chaînes interminable se forment devant les magasins d’alimentation générale et les points de vente, notamment au niveau des points de vente de laiteries de la région et ce, à l’instar des unités de productions où les camions de livraison forment des longues files d’attentes. Le même synopsis est de mise pour les citoyens qui s’agglutinent afin de pouvoir acheter un sachet de lait. Chaque matin, on est plongé en pleines années 80, où les consommateurs  étaient familiarisés avec les longues chaines pour s’approvisionner en produit de première nécessité.  Les citoyens ne font plus d’amalgame entre le lait de vache en carton (UHT) vendu à 90 Da et le lait en sachet, ils prennent tous ce qu’ils leur tombe sous la main. Pour un troisième litre, les vendeurs imposent à leur client ce lait dit de ‘’vache’’ pour 90 Da. L’impératif est faite par certains revendeurs d’acheter en concomitance un sachet de lait de vache au-delà de deux sachets de lait pasteurisé, une pratique remarquée aussi bien au centre d’Oran qu’à Belgaïd et El Akid-Lotfi, alors que les services de répression et des fraudes de la direction du commerce sont en dehors de la zone de couverture. L’offre est quotidiennement insuffisante pour répondre à toute la demande, affirment-ils. Les distributeurs rejettent la balle aux producteurs qui, selon eux, leur imposent un quota de sachets de lait de vache. Certains commerçants exigent, à l’approvisionnement, une quantité conséquente de sachets de lait de vache contre le quota de sachets de lait pasteurisé ordinaire et cela se répète à chaque opération d’approvisionnement. Une pratique qu’ils imposent à leur tour, aux consommateurs, a-t-on expliqué, sans aucune morale, ni regret. En faite, la pénurie se résume un manque de lait en sachet pasteurisé et non pas celui de vache ou en UHT de la marque ‘Candia’’ ou  ‘’Soummam’’, vendus à 140 Da. Les commerçants tendent à dire qu’il y a pénurie de poudre de lait, car il n’en demeure pas moins que, « le problème ne se pose pas au niveau des fournisseurs ni des distributeurs, mais au niveau de l’Office national du lait et des produits laitiers. Ceci augure plutôt une tension sur le lait en sachet des suites d’un déficit de production quotidienne.  En claire, c’est un déficit en matière de poudre de lait dans les unités de production de lait subventionné.  Mais un autre problème a surgit, faisant que cette tension à une  surconsommation. En effet, les gens achètent plus qu’il n’en faut, ce qui augmente, d’un côté, la demande et prive, d’un autre côté, d’autres citoyens de ce produit. Les commerçants confirment en évoquant une insuffisance dans les quotas servis.

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