La rencontre sur le legs historique algéro-ottoman, une opportunité pour sa valorisation

Le conseiller du président de la République, chargé des archives et de la mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi, a affirmé samedi soir à Batna, que le 4e colloque international algéro-turc sur le legs historique algéro-ottoman commun est « une occasion pour valoriser cette époque et mettre en avant ses caractéristiques les plus importantes ».

« Ce colloque vient également pour faire la lumière sur cette période qui a fait l’objet de nombreuses critiques et déformations de la part des écrivains européens », a précisé M. Chikhi, en marge de cette rencontre tenue dans la salle de conférences de l’université Batna-1, en présence d’une délégation turque conduite par le président de la Fondation d’histoire turque, Birol Cetin.

Il a, dans ce sens, ajouté que ce colloque confirme « le grand rôle » joué par l’Algérie lors de cette époque historique et la mission dont elle a été chargée dans le cadre de l’Empire ottoman, qui l’avait dotée d’un régime spécial.

« Cet héritage que nous œuvrons à mettre en avant est ancien et vaste, s’étendant sur plus de 3 siècles de travail continu entre les deux pays dont nous avons choisi d’en aborder une partie en retraçant le parcours de l’amiral turc Piri Reis et l’histoire de l’Algérie au XVIe siècle à travers son Livre de navigation », a détaillé M. Chikhi.

De son côté, le président de la Fondation d’histoire turque, Birol Cetin, a déclaré que ce colloque, animé pendant trois jours par des universitaires de Turquie et d’Algérie, « fait partie de notre histoire commune et intervient dans le but d’établir une vérité historique puisée de nos sources et de notre mémoire historique. »

Et d’ajouter : »Nous allons procéder aux préparatifs pour l’organisation en Turquie du 5e colloque auquel des universitaires algériens seront conviés à participer », estimant que l’intérêt de l’histoire est de « construire un avenir commun ».

Au cours de ce colloque, organisé par la Direction générale des archives nationales et le Centre national des manuscrits, en coordination avec le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, trois interventions ont été présentées intitulées « Analyse et évaluation du Livre de navigation sur la description et l’histoire de l’Algérie au XVIe siècle », « Les caractéristiques du contenu de la première et la deuxième édition du Livre de navigation » et « Les relations algéro-ottomanes au XVIe siècle ».Un débat riche entre des professeurs et des chercheurs spécialisés en histoire, ainsi que des doctorants a marqué cette rencontre.

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