LA PETITE ENFANCE N’A PAS ETE EPARGNEE PAR LA PANDEMIE: Une quinzaine d’écoles impactées par la Covid-19 à Oran

La petite enfance n’a pas été  épargnée par les incidences pathologiques et psychologiques de la Covid-19 à Oran. Le plus saillant de ce phénomène fut le risque d’exploitation et d’addictions aux écrans auxquels sont exposés les enfants durant cette crise sanitaire. « L’impact de cette pandémie chez les enfants scolarisés est souvent sous-estimé, car se manifestant d’une manière différente de celle de l’adulte. En particulier, parce qu’il n’a pas un langage verbal assez élaboré pour exprimer son mal-être., déclare  les spécialistes. Cette catégorie a très mal vécu cette situation pandémique, nécessairement avec la fermeture de certaines écoles, sachant que pas moins de quinze établissements scolaires ont été touchés par la Covid-19 au niveau de la wilaya d’Oran depuis le début de l’année scolaire en cours.   Des pédopsychiatres ont expliqué que les adolescents ont aussi une détresse qui s’est manifesté par une accentuation de ses tendances à l’irritabilité et de son opposition à l’autorité parentale ». C’est le cas  en particulier à cause « des tensions induites par le confinement, durant lequel les parents ont eu du mal à gérer l’instabilité de leur progéniture », livré à dépendance » infantile aux écrans, plus fréquemment usités en l’absence d’autres alternatives d’occupation.une s’adonner. Notons que parmi ces quinze (15) établissements scolaires des trois paliers (primaires, CEM et lycées), deux écoles ont été entièrement fermées, alors que pour les autres établissements, on s’est contenté de fermer les classes où il y avait des cas positifs. Dans ces 15 établissements, 77 enfants et 25 enseignants ont été testés positifs, a précisé pour sa part le Dr   Boukhari, faisant savoir que ces cas ont été révélés suite à des enquêtes épidémiologiques réalisées par la DSP et les établissements de santé autour des cas positifs enregistrés. Concernant les enfants testés positifs, le même responsable a expliqué qu’il s’agit de cas asymptomatiques qui n’ont pas nécessité un traitement, soulignant que le confinement et la distanciation sociale étaient la seule recommandation qui leur a été adressée.

Hadj Hamdouche

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