LA GRIPPE H5N9 AFFECTE LA PRODUCTION AVICOLE: Vers l’importation d’œufs fécondés d’Espagne pour réguler le marché local

Les prix de poulet de chaire et les œufs connaissent actuellement une hausse ahurissante.  Le prix du poulet  oscille entre 400 et 420 da le kilogramme en l’espace de quelques jours, au grand dam les ménages à faible revenu. En outre, le prix de l’œuf varie entre 13 da et 14 da chez les commerçants et même à 15 da chez d’autres. Ainsi, le plaquette d’œufs de 30 unités dépasse le seuil de plus de 350 da. Alors qu’il coûtait il y a quelques jours 10 da, voire même à 280 Da la plaquette chez les ambulants, qui sont généralement des vendeurs de gros et demi-gros, se sont intervertit à la vente au détail. La cause serai dû à l’Apparition de cas avérés de plusieurs foyers de grippe aviaire à Aïn Oussara (Djelfa), lieu par excellence  de la production de poulet de chair et de poule pondeuse, ce qui n’arrange pas les choses pour les consommateurs à Oran. En effet, étant la principale source d’approvisionnement pour Oran, la production de volaille a été durement touchée par la grippe influenza H5N9, ces derniers temps. Cette épidémie de grippe aviaire a eu un fort impact sur le taux de production et par conséquent sur les prix, de l’œuf et du poulet de chair. Des conséquences qui ont profondément perturbé la filière et les conditions de vie déjà précaires des populations. Le seuil que devront atteindre les prochains jours risque de créer une psychose qui tendra  à réduire la consommation de volailles et des œufs, estime des éleveurs. Les pris de la viande blanche ne cesse de grimper et se stabilise à pas moins de 400 Da/le kilo, chez les marchand de volaille. Le vice président de cette filière d’élevage avicole, Boucetta Habib, tente, via une campagne de communication, de rassurer les consommateurs sur la stabilité du prix de l’œuf,  mais la hausse enregistré sur la mercuriale ne tend pas à confirmé cette théorie. Notre source affirme qu’une opération d’importation d’œufs fécondés, à partir d’Espagne, est en cours d’exécution pour la constitution d’une nouvelle  population de poule pondeuse et de chaire. Une importation estimée à 50% des besoins du marché local, pour atténuer un tant soit-il  cette fièvre de la mercuriale, estime-t-on. Force est de constaté que la quantité de l’offre engendrée par le déstockage, pour contenir la demande de plus en plus croissante, n’aura pas été suffisante.

Hadj H

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