LA DIRECTION DES ŒUVRES UNIVERSITAIRE APPEL LES BUS ORANGE A ORAN: La direction des transports lance les avis d’appel d’offre à l’intention des opérateurs privés
La direction des œuvres universitaires a décidé cette semaine d’interrompre les 110 bus orange injectés ces derniers mois pour le transport urbain à l’occasion des Jeux méditerranéens. En effet, ces bus mobilisé lors et après l’événement sportif, ont été rappelé vu que plus que quelques jours nous sépare de la rentrée universitaire. Cette idée du renforcement du transport urbain afin d’améliorer la prestation de service et répondre aux besoins du citoyen avait été accueillie avec satisfaction par la population d’Oran, avait été maintenu en circulation plus de deux mois après la clôture des JM. depuis cette décision de retrait de ces bus du parc de transport urbain du groupement d’Oran, la direction des transport a entamer la phase des appels d’offre aux transporteurs privé pour une répartition des lignes de transport urbain. Afin de palier aux lacunes et désagrément qui se profilent pour les usagers des transports publics, des propositions ont été faites dans ce rapport et plusieurs réunions ont été tenues avec le directeur des transports, le président de la commission de la circulation et des transports afin de se pencher sur les préoccupations des transporteurs et dégager les solutions qui s’imposent. L’une des principales doléances soulevées est liée à l’absence d’un plan de transport pour garantir une conformité entre l’offre et la demande et aussi investir dans des infrastructures de base, indique-t-on. Il est aussi question de l’insuffisance des infrastructures de base à savoir l’absence de stations pour le transport urbain ayant créé de nombreux points de stationnement anarchique. Entre un privé trop encombrant, peu regardant sur la qualité des services et un public trop absent, les usagers sont livrés à eux-mêmes. Devant les 4 000 autobus urbains et suburbains des privés à Oran, la flotte de l’Établissement public de transport d’Oran (ETO), avec sa vingtaine de bus en circulation, ne fait pas le poids, pour ne pas dire est inexistant. L’idée du projet portant sur “l’intégration de l’informel dans l’économie nationale proposé par la des représentants de l’ETO demeure toujours en stand by. Cette dernière se traduit par la mise en œuvre d’un système organisationnel en régulation et en contrôle des autobus privés de la wilaya d’Oran en partenariat avec l’Établissement public de transport d’Oran (ETO)”. En deux mots, explique notre interlocuteur, il s’agit d’un partenariat public-privé dans le cadre de l’exploitation du réseau de la wilaya d’Oran. il s’afit de vendre le savoir-faire de l’ETO et l’utilisation de sa plateforme au privé dans un but d’organiser le transport et créer des sources de financement non seulement pour l’ETO, mais aussi pour maîtriser la masse monétaire qui est dans le secteur informel du transport public et l’intégrer à l’économie nationale”, ajoute-t-on. Un secteur informel qui brasse des sommes faramineuses, dont on n’a aucune idée, et qui échappent à tout contrôle. En clair, ce projet porte sur la création d’un collectif des opérateurs de transport urbain du réseau sous la représentation de l’ETO pour, entre autres, satisfaire les besoins des usagers dans les conditions les plus avantageuses pour eux en termes de disponibilité des moyens de transport, de coût et de qualité de service, professionnaliser, moraliser et respecter les prescriptions du cahier des charges fixant les conditions d’exploitation des services publics réguliers de transport routier des personnes et prévenir et régler les conflits entre les opérateurs membres de ce collectif. Si l’idée a été soumise aux partenaires privés qui ont adhéré au projet, selon le DG de l’ETO, ne reste que l’accord des plus hautes instances du pays.
Hadj H