LA CRISE DE L’HUILE DE TABLE CONTINUE A DEFRAYER LA CHRONIQUE A ORAN: La Polémique sur les raisons de cette pénurie reprend

Depuis plusieurs jours, la distribution de l’huile de table connaît de sérieuses perturbations à Oran. Dans plusieurs quartiers d’Oran, les consommateurs ne parvenaient pas, hier, à trouver de l’huile de table, mais aussi du lait, qui s’est brutalement raréfié, ces deux derniers jours. En effet, l’huile végétale de table commence par se faire rare et disparait peu à peu des rayons des magasins de vente au détail et en gros. Le produit est presque introuvable au centre ville, qui connaît des perturbations dans sa distribution ces derniers jours. On peut en trouver dans un magasin et pas dans un autre. Des commerçants sont allés jusqu’à remettre les affiches à l’entrée de leurs magasins à l’effet d’informer l’indisponibilité de ce produit.  Le spectre et les rumeurs sur le manque d’huile de table commence par provoquer la frénésie du le produit. Au-delà de cette polémique sur un produit qui a connu une grande ruée, il y a quelques mois, c’est le risque de voir disparaître l’huile de table des commerces sous l’effet de ces rumeurs qui est appréhendé. Les consommateurs risquent de recourir au stockage à la maison, ce qui peut engendrer une tension sur ce produit. En tout état de cause, cette polémique née des difficultés du citoyen à trouver son bidon d’huile n’est pas de nature à auguré la prochaine rentrée sociale. L’émergence de quelques hypothèses sur les raisons de cette pénurie ne se sont pas attardés et cette fois c’est une hausse des pris de l’huile de table qui mise en avant, ainsi que  le  manque de matière première importée, et la contrainte de la facturation pour les grossistes, où encore la subvention sur les produits de première nécéssité. Des facteurs qui se rassemblent sous la coupe des lobbys et des monopoles, qui tentent d’imposer leur loi en provoquant des crises, estime l’opinion public. Ce qui est certain, c’est que la main des spéculateurs n’est pas très loin et les autorités compétentes, à leur tête le ministère du Commerce, doivent agir vite pour mettre fin à cette crise. Rappelons que d’après les dernières données, la capacité de distribution nationale d’huile de table a été portée à plus de 2 000 tonnes/jour pour une demande estimée à 1 600 tonnes/j. “Pourquoi alors, cette pénurie”, s’interroge-t-on à Oran.

Hadj H

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