La Constitution de 2020 consolide la protection de la femme de toute forme de violence
La présidente de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati a affirmé, jeudi à Alger, que la Constitution de 2020 avait consolidé la protection de la femme de toute forme de violence, en tout lieu et en toute circonstance.
Présidant les travaux d’un séminaire sur « la femme comme facteur de changement pour la lutte contre la corruption et le renforcement des valeurs d’intégrité » à la Faculté des sciences de l’Information et de la Communication dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des femmes (8 mars), Mme Mousserati a précisé que la Constitution de 2020 « prévoit l’impératif de consolider la protection de la femme de toute forme de violence, en tout lieux et en toute circonstance et de renforcer ses droits politiques, par l’élargissement de ses chances de représentation dans les assemblées élues et la garantie de l’égalité femmes/hommes dans le marche d’emploi ».
L’autonomisation politique, économique et culturelle de la femme « constitue désormais un des fondements à asseoir à travers des programmes ciblant la femme en vue de renforcer son rôle vital dans divers domaines », a-t-elle soutenu.
Intervenant à cette occasion, Mme Nouara Saadia Djaafar, membre du Conseil de la nation, a évoqué l’autonomisation politique de la femme, qu’elle a qualifiée de « clé importante dans la lutte contre la corruption qui pourfend tout fondement de développement ».
De son côté, la représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Algérie, Farida Kebri a fait savoir que les études scientifiques de la Banque mondiale « ont démontré que l’accès de la femme au champ politique et aux postes de responsabilités permet de créer un environnement sain dans les différentes institutions », indiquant que le Programme des Nations Unies pour le développement durable (Agenda 2030) portait sur plusieurs axes, dont « le rôle de la femme dans la lutte contre la corruption et la moralisation de la vie publique ».
Dans ce contexte, Malika Atoui, recteur de la Faculté des Sciences de l’Information et de la Communication a précisé que « l’arsenal juridique en Algérie a permis à la femme d’occuper des postes supérieurs à la faveur desquels elle contribue à la lutte contre toutes formes de corruption et à la promotion des valeurs d’intégrité et de transparence », insistant sur l’importance de la formation académique de la femme.
Les organisateurs de cette rencontre ont recommandé, entre autres, d’élaborer des programmes de formation en matière de prévention et de lutte contre la corruption pour renforcer le rôle de la femme et encourager la présence de la femme à la tête des établissements médiatiques.