La Cocaïne prend racine dans nos rues : Un fléau à combattre par tous les moyens
Les saisies de stupéfiants sous toutes les formes, entre drogues dures, comprimés d’ecstasy, Brigabaline et kif traité sont énormes et en nette hausse et le travail colossal des services sécuritaires, ANP, Douanes, police, gendarmerie et les enquêteurs du Service central de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants méritent d’être mis en exergue, tant la tache est ardue au vu des « modus opérandi » des trafiquants qui multiplient les astuces pour mettre leurs poisons sur le circuits, mettant en danger toute la société en général et la catégorie de jeunes tout particulièrement.
La saisie de 100 kilos de cocaïne, plus de 89 kg d’ecstasy, et près de 82 kg de kif traité dans un appartement à Alger, une opération d’envergure au vu des quantités saisies, mérite de s’interroger sur principalement la quantité de cocaïne et d’ecstasy, des produits qui sont sans contexte nuisibles non seulement pour le consommateur lui-même, mais qui a aussi des répercussions directes sur l’ensemble de la société et pour cause, l’effet de la cocaïne et de l’ecstasy pousse aux agressions violentes contre les individus, aux morts violentes contre les ascendants et aussi aux attaques de biens de personnes.
Même si peu d’études ont été faites chez nous quant aux causes à effet, il est clair que depuis l’apparition voire la vulgarisation de la consommation de cocaïne et d’ecstasy à travers toutes les wilayas du pays, on rapporte régulièrement des homicides dont sont victimes les proches et l’entourage immédiat du consommateur. Les consommateurs de kif traité étant moins agressifs que les consommateurs de drogues dures.
Les campagnes de sensibilisation n’ayant pas ou très peu d’impact sur les consommateurs, il est urgent de penser à des dispositifs plus dissuasifs, comme les peines d’emprisonnement, même si le nouveau code pénal le prévoit, le législateur algérien devrait impérativement passer à la vitesse supérieure en matière de dissuasion, il y va du bien être de la société qui aspire a vivre dans le sérénité.
Pour rappel, il y a plus d’une quinzaine d’années, nous étions quelques journalistes qui avions interpellé les autorités sécuritaires lors d’une rencontre avec la presse, ou nous avions soulevé l’apparition de cocaïne, dont les rares saisies de l’époque étaient de l’ordre d’un ou deux grammes. L’effet d’accoutumance a fait que de nos jours, nous en sommes à une saisie de 100 Kg au cœur de la capitale. C’est dire qu’il ya une quinzaine d’années, on nous avait tout simplement pas écouté.
Zitouni Mustapha