La chronique : « L’ABOUTI »

Pourquoi se tracasser la tète : broyer du noir, dénigrer, attaquer, médire, du matin au soir, sachant qu’ils ne peuvent servir encore à grand chose. Parfois ; les gens me reprochent de ne dire que du bien de mon pays, de notre peuple. Pourquoi ne le ferais-je pas ?  N’avons-nous pas une mission sur cette terre ? Ensuite y a « l’abouti » ; si ce qui sanctionne la vie chez  les sociétés développées est de palper le bien être, pourquoi ne pas faire un contour (quand on sait le contourner) et l’avoir, avoir cet abouti, ce bonheur et ce bienêtre.   Pour moi, si dans les ténèbres, apparaissait ne serait-ce qu’une infime lueur d’espoir, c’est vers elle qu’il faille  nous précipiter, afin de la saisir. Quand on a la capacité de contourner la morbidité pour installer la joie et célébrer la vie, il faut le faire sans la moindre hésitation. Généralement les sociétés traditionnelles ont cette propension à la vie simple, et ne sommes-nous pas à cet égard que le reflet de nos parents, pour lesquels la bonne parole, le bon conseil et la bienveillance de manière générale, en étaient les porte flambeaux. Pour eux, si quelqu’un  chaparde, le châtiment l’attend forcement ; que généraliser la critique au point d’en faire une culture, au point qu’elle devienne un ogre qui hume même l’air que nous respirons, est une preuve de non clairvoyance ; une preuve que nous ne comprenons pas assez le sens que l’on devrait donner à la vie. Et quel sens pourrait être le sens de la vie si celui-ci ne vise pas directement le bonheur. Certes nous avons nos tares, comme toutes les sociétés et il faut les combattre. Qu’au lieu  d’élire le pessimisme sur le trône de notre vie, il faut se transformer en proie qui sait devenir  prédatrice capable d’enjamber l’obstacle pour passer directement à « l’abouti ». Aussi simple que ça !

Abdellah Ouldamer

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