IL SE FAISAIT PASSER POUR UN CADRE AUPRES DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE: Arrestation de Zohir Ansel alias « Karim Sifou » pour usurpation de fonction
Le mis en cause a fait l’objet de 17 condamnations entre 2002 et 2012
La police judiciaire relevant de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure a arrêté, récemment, le dénommé Zohir Ansel dit ‘Karim Sifou’, prétendu président du pseudo Conseil des Jeunes. Algériens, pour son implication dans des affaires d’usurpation de fonction de cadre auprès de la présidence de la République, d’escroquerie de cadres supérieurs, de pratiques de chantage et de corruption, et d’activités subversives sur les réseaux sociaux, indique lundi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). « Dans le cadre des efforts consentis visant à lutter contre la corruption et à contrecarrer les pratiques de chantage et d’escroquerie susceptibles de porter atteinte aux institutions de l’Etat, les services de la police judiciaire relevant de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure ont procédé, le 16 septembre 2020, à l’interpellation du dénommé Zohir Ansel dit ‘Karim Sifou’, prétendu président du pseudo Conseil des Jeunes Algériens », précise le communiqué. « Cette interpellation intervient suite à une enquête et une poursuite minutieuse qui a abouti à l’implication du mis en cause dans des affaires d’usurpation de fonction de cadre auprès des services de la présidence de la République, d’escroquerie de cadres supérieurs, de pratiques de chantage et de corruption, et d’activités subversives sur les réseaux sociaux. Il prétend, également, entretenir des liens de parenté avec des hauts responsables de l’Etat, civils et militaires », souligne la même source. « Le concerné a été présenté, le 20 septembre 2020 par devant le procureur de la République près du tribunal de Rouiba où le juge d’instruction a décidé de le mettre sous mandat de dépôt au niveau de l’Etablissement pénitentiaire d’El Harrach pour plusieurs chefs d’inculpation à savoir: immixtion, sans qualité, dans des fonctions publiques civiles ou militaires, usurpation de fonction et escroquerie », ajoute le communiqué. « Il convient de souligner que ledit escroc fait l’objet de dix-sept (17) condamnations entre 2002 et 2012 par les tribunaux de Khenchela et Oum El Bouaghi, dans des affaires d’usurpation de fonction et trafic d’influence, et faux et usage de faux », conclut la même source.