Incendie à Tizi Ouzou: le bilan s’alourdit à 69 morts dont 20 militaires
Le nombre des victimes des incendies déclarés lundi dans la wilaya de Tizi Ouzou s’est alourdi mercredi à 69 morts, dont plus de 20 militaires, a annoncé mercredi le Procureur général près la Cour de Tizi Ouzou, Abdelkader Amrouche.
Abdelkader Amrouche a indiqué, lors d’un point de presse, que le bilan des victimes des incendies qui continuent depuis lundi à ravager la région de Tizi Ouzou, est de 49 morts parmi les civils et plus de 20 morts parmi les militaires, ajoutant que ce bilan arrêté mercredi à midi fait état, également, de centaines de blessés, dont le nombre exact n’est pas encore arrêté vu que ces blessés ont été pris en charge dans plusieurs hôpitaux de la wilaya de Tizi-Ouzou et ailleurs.
Présentant ces condoléances aux familles des victimes, il a affirmé la détermination du Parquet général et de la Police judiciaire à ne ménager aucun effort pour appréhender les criminels, auteurs de ces crimes « abominables » qui ont causé la mort « atroce » d’innocents.
Il a rappelé, à ce sujet, que ces actes criminels sont punis par le code pénal qui prévoit, dans les articles 396 à 399, des peines allant jusqu’à la peine capitale, lorsque des morts sont déplorés.
Il a observé que ces incendies prémédités, oeuvres « parties criminelles, commandités par d’autres parties », interviennent au lendemain des décisions importantes annoncées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de la récente entrevue avec de représentants de la presse nationale, pour la protection des forêts au niveau national.
Ces feux enregistrés simultanément à travers les quatre coins de la wilaya de Tizi-Ouzou, ce qui renseigne d’ailleurs sur leur caractère criminel, vise à nuire à l’Algérie, a-t-il ajouté.
Il a exprimé, dans ce cadre, la « détermination » du Parquet général et de la Police judiciaire qui mènent actuellement l’enquête pour identifier et appréhender les auteurs de ces crimes, afin de les traduire devant la Justice.
Qualifiant cette affaire de « très dangereuse », le Procureur général n’a pas voulu s’exprimer sur d’éventuelles pistes ou arrestations, en raison de la préservation du secret de l’enquête, rassurant, à ce sujet, que l’opinion publique qu’elle sera informée au moment opportun.