Face à un monde complice et impassible, le génocide se poursuit à Rafah

Hypocrisie américaine avec une communication mensongère d’un président sénile et dépassé par les évènements, Un Biden qui n’arrive même plus à se tenir pris en otage par un entourage totalement acquis à l’entité sioniste.

Que dire aussi des pays occidentaux sommés par leurs maitres d’étouffer toute contestation dans leurs pays respectifs, une contestation étudiante qui a mis a nu la lâcheté des intellectuels donneurs de leçons. Que dire aussi de ces pays arabes vassaux de l’entité sionistes qui se sont précipités pour défendre l’entité fasciste d’Israël lors de l’attaque aux drone de l’Iran.

ONU: Quelque 30.000 personnes fuient quotidiennement Rafah

Depuis qu’Israël a commencé à faire avancer ses troupes vers l’est de Rafah et à intensifier ses attaques sur la ville lundi dernier, quelque 110.000 Palestiniens ont fui cette partie de la bande de Gaza en quête de sécurité, ont indiqué vendredi des agences des Nations Unies.

Les Territoires palestiniens occupés est pris dans une spirale de violence irrépressible, les récits de Palestiniens et d’autres témoins ajoutant une nouvelle dimension aux atrocités dont le monde est témoin depuis le début de l’assaut israélien sur Gaza il y a plus de six mois, a déclaré aujourd’hui Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.

« La rapidité et l’intensité avec lesquelles cette violence s’est propagée au reste du territoire occupé confirment qu’aucun Palestinien n’est en sécurité sous le contrôle sans entrave d’Israël », a déclaré Mme Albanese à l’issue d’une visite en Égypte et en Jordanie. La Rapporteuse spéciale a indiqué qu’Israël lui avait une nouvelle fois refusé arbitrairement l’accès au Territoire palestinien occupé, l’obligeant à rendre compte de la situation des Palestiniens sous occupation depuis les États voisins.

Mme Albanese estime que sa visite a démontré que la situation à Gaza est pire que les estimations précédentes et qu’elle a des conséquences graves et multiples à long terme. La plupart des victimes qu’elle a rencontrées ont subi des blessures extrêmement graves, ont vu des membres de leur famille tués et ont subi les effets de la destruction par Israël des infrastructures sanitaires de Gaza, même après le 26 janvier 2024, date à laquelle la Cour internationale de Justice a rendu une ordonnance sommant Israël d’empêcher le génocide à Gaza.

Les patients qui arrivaient auparavant en Égypte principalement pour des symptômes liés à des explosions et à des blessures de guerre sont désormais rejoints par des patients souffrant de maladies chroniques ou de malnutrition, en particulier des enfants, à la suite de la catastrophe humanitaire intentionnelle d’Israël à Gaza.

« Des photos prises il y a à peine huit mois montrent Hamid, un enfant de 8 ans aux joues potelées, aujourd’hui très amaigri et passant ses journées à souffrir de douleurs atroces dues à une pancréatite contractée dans les conditions difficiles du siège », a déclaré la Rapporteuse spéciale.

« Les personnes qui ont quitté Gaza en sont sorties brisées, rongées par la culpabilité pour avoir survécu et gravement traumatisées », a déclaré Mme Albanese. « À seulement 50 kilomètres de la bande de Gaza, des aides et des biens essentiels à la survie, notamment du matériel de dessalement de l’eau, des trousses de premiers secours, des bouteilles d’oxygène et des toilettes portables, payés par les contribuables du monde entier, restent dans des entrepôts, interdits d’entrée à Gaza sous prétexte qu’ils sont utilisés par des combattants. »

Zitouni Mustapha

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