EN RAISON D’UNE RESERVE DE FOND SUR LA QUALITE DU BETON : Les souscripteurs du projet 120 LSP d’Arzew sollicitent une affectation de substitution
Les souscripteurs du projet de réalisation de 120 logements sociaux participatifs sont en plein sercle vicieux depuis que le service technique du CTC a émis une réserve de fond se rapportant à la stabilité de l’ouvrage. Selon les experts en béton du CTC, le carottage indique clairement qu’il y a péril en cette bâtisse. Cela fera 16 ans que ce projet, situé au niveau de la commune d’Arzew (Zabana), eut été interrompue, laissant ces acquéreurs dans l’expectative. Ils lancent un vibrant appel aux pouvoirs publics et à leur tête, le wali d’Oran, Messaoud Djari pour lever le voile sur cette affaire qui risque de soulever un grand tôlé à Arzew. Les 120 familles demandent l’ouverture d’une minutieuse enquête sur ce projet à l’arrêt depuis 15 longues années, notamment sur l’existence d’un fond de garantie hypothétique, devant prendre charge cette ineptie. Le chantier de réalisation a cessé toute activité depuis 2004, soit 16 longues années de retard et aucun des autorités compétentes de la daïra d’Arzew, ni encore moins celles ceux de la wilaya n’ont pris des mesures corrective pour relancer ce projet. Malgré plusieurs plaintes déposées et correspondances adressées à l’attention des services de la wilaya, de la daïra, la direction du logement, et même le ministère de tutelle, aucune suite n’est donnée. ‘’Nous avons déboursé toutes nos économies pour voire ce projet buter face à une bourde technique commise par un entrepreneur non qualifiés’’, dirons des souscripteurs . Rappelons que ce projet initié en 2004, avait été confié à une entreprise privée. Cette dernière s’est chargée de la collecte des dossiers et avait encaissé la totalité des tranches financières après avoir fait signer des contrats de vente sur plan aux intéressés. Mais quelques mois après, les travaux s’arrêteront subitement et un seul immeuble fut érigé en gros œuvres. Au vu de cette situation, nous avons pu obtenir un rapport du Centre technique de contrôle, en 2015, (dont nous détenons une copie). Plusieurs anomalies, notamment des fissures et des malfaçons, ont été relevées par ledit centre, signalant sa non conformité à l’habitation affirme notre interlocuteur. A cet effet, les citoyens demandent au ministre de l’Habitat d’intervenir afin de les reloger dans le cadre d’une autre formule. Ces derniers lancent un véritable cri de détresse aux autorités pour leur trouver une solution de substitution. Ils dénoncent également le fait d’être portés sur le fichier national du logement comme acquéreurs de logement alors, qu’ils sont à la rue et cela les empêchent de se porter sur les types de formules de logement sociaux.
Hadj. H