Elections locales: le bilan de la campagne et le recours aux réseaux sociaux évoqués
Des titres de la presse nationale paraissant mercredi ont évoqué le bilan de la campagne fait par les partis politique en lice aux élections locales du 27 juin relevant l’impact et le recours aux réseaux sociaux pour vulgariser leur discours en vue attirer le plus de citoyens dans leur escarcelles.
Le quotidien Horizons revient sur le bilan que font les partis politiques en lice à ces élections , relevant que les formations politiques marquent une halte pour faire le bilan d’une campagne entamée « timidement » , mais qui cependant « s’intensifie au fur et à mesure que l’on s’approche de la fin ».
Le même journal a ajouté que les partis politique parlaient d’une campagne « sereine et apaisée », continuant par ailleurs leur série de dossiers sur « vivre sa commune », avec un zoom sur ses potentialités, ses insuffisances, les projets en attente, les initiatives heureuses et les investissements rentables.
Le quotidien El Watan a évoqué dans un article la campagne électoral « qui bat son plein » sur les réseaux sociaux, relevant que le partis politiques qui misent sur cet espace virtuel, « force est de reconnaitre que les stratégies manquent cruellement d’originalité ».
Pour ce journal, les plateformes des réseaux sociaux sont devenues les « incontournable relais » sur lesquels se basent les partis politiques pour mener cette campagne, ajoutant plus loin que les vidéos des meetings sont postées afin d’atteindre le plus de personnes.
Le quotidien El Moudjahid a consacré, quant à lui, un dossier à la campagne électorale intitulé « comment libérer le potentiel économique » dans lequel il s’interroge sur comment mettre en oeuvre une « véritable » politique de développement local, au niveau de chaque wilaya, dans la perspective de la répercuter sur l’ensemble des communes.
Le même journal a fait appel, dans ce sillage, à des experts et des spécialistes qui ont tenté d’apporter et de proposer une série de propositions, relevant cependant que cette problématique de libérer le potentiel économique se posait avec « acuité ».
De son côté, le journal L’Expression a indiqué, dans un article intitulé « le partis…. péniblement » que traduire sur le terrain la démocratie participative était le « meilleur » moyen « d’optimiser » le service public au niveau local, consacrant par ailleurs un dossier sur l’Autorité nationale indépendante des élections (l’ANIE) quant aux dénonciations dont elle a fait l’objet de certaines formations politiques .
Pour sa part, le journal Echaab a indiqué, dans une analyse consacrée à ces élections, que cette campagne électorale menée par les différentes formations politiques passait à une « cadence plus intense » dans le but de mieux attirer le citoyen à voter, relevant que les partis ont axé le discours sur le solide front intérieur ainsi que le développement local sur lequel misent les candidats pour répondre aux préoccupations des citoyens.
Le journal El Massa a mis avant, quant à lui, le plaidoyer des animateurs de cette campagne électorale pour accorder plus de prérogatives aux élus locaux pour consacrer le développement dans les collectivités, mettant l’accent sur le discours des partis politiques sur la nécessité d’accorder aux élus locaux la possibilité de lancer des initiatives à même de booster le développement.
Pour sa part, le journal El Chourouk El yaoumi a consacré un papier sur le recul de la « part » de la femme dans les futures Assemblées locales et au sein du Conseil de la Nation, indiquant que sa représentativité a régressé selon les données de ce journal, ce qui hypothèque et réduit la participation dans le futur de la femme à l’exercice politique.