ECOLES SUPERIEURES DES MATHEMATIQUES ET DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE: Lancement de l’année universitaire 2021/2022 en octobre

L’Ecole nationale supérieure des Mathématiques et l’Ecole nationale supérieure de l’Intelligence artificielle, qui ouvriront leurs portes aux nouveaux bacheliers en octobre prochain à l’occasion du lancement de l’année universitaire 2021/2022, assureront une formation d’élite répondant aux normes universelles dans deux disciplines à l’importance cruciale et prouvée pour le développement technologique et économique du pays.

Implantées au pôle technologique de la nouvelle ville de Sidi-Abdallah (Ouest d’Alger), les deux écoles, créées par décret présidentiel, vont renforcer le secteur de l’Enseignement supérieur, notamment dans le domaine de la technologie. Elles sont d’une capacité d’accueil de 1.000 places pédagogiques chacune.

« Le secteur de l’Enseignement supérieur sera renforcé par deux nouvelles écoles nationales supérieures, il s’agit de l’Ecole nationale supérieure des Mathématiques et de l’Ecole nationale supérieure de l’Intelligence artificielle, qui sont implantées au technopôle de Sidi-Abdallah », a indiqué à l’APS le Directeur général des enseignements et de la formation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Boualem Saïdani, assurant que « toutes les commodités sont réunies pour assurer le bon démarrage de ces deux écoles, prévu pour le 3 octobre 2021 ».

« Ces deux écoles ont un caractère national. Elles ont la spécificité d’être décrétée par une décret présidentiel, ce qui reflète toute l’importance qu’accorde le président de la République, Abdelamadjid Tebboune, à ce pôle technologique dont nous avons l’ambition de diriger comme étant une véritable locomotive de développement technologique de notre pays », a souligné M.Saïdani.

Il a ajouté que ce technopôle « sera un instrument essentiel pour la formation d’élites capables de fournir une plus-value pour nos entreprises », précisant que « pour cela, il fallait mettre en place un curricula d’actualités, avec beaucoup d’innovation, et un contenu qui répond à un standard universel, et un potentiel d’enseignement également d’élite, pour pouvoir encadrer correctement les étudiants inscrits dans ces deux écoles ».

UNE FORMATION ASSUREE PAR UN POTENTIEL D’ENCADREMENT D’ELITE

A propos du démarrage de l’enseignement dans ces deux écoles, M. Saïdani a indiqué: « Nous allons commencer avec deux promotions de 200 étudiants chacune », ajoutant qu’il s’agit d’étudiants qui « proviennent de l’ensemble du territoire national, ayant obtenu au bac des moyennes très élevées, à savoir une moyenne supérieure à 16 pour l’Ecole des Mathématiques, et supérieure à 17 pour celle de l’Intelligence artificielle ».

Il a tenu à préciser que « 5.000 bacheliers avaient émis le vœux d’intégrer les rangs de l’Ecole nationale supérieure des Mathématiques, et presque 10.000 bacheliers ont souhaité rejoindre l’Ecole supérieure nationale de l’Intelligence artificielle », ce qui représente, pour lui, « un engouement extraordinaire chez les nouveaux bacheliers ».

Concernant la formation et les programmes pédagogiques, M. Saïdani a expliqué que « les programmes pédagogiques d’enseignement et de formation arrêtés ont été élaborés par un groupe d’experts de renom, avec la contribution de la diaspora algérienne établie à l’étranger », ajoutant que « la formation, qui est une formation de qualité répondant au standard universel avec un prolongement sur le marché du travail, sera assurée par un potentiel d’encadrement d’élite et s’articulera autour de deux paliers ».

« Le premier palier, a-t-il dit, est dédié à l’école préparatoire qui sera d’une période de deux années, suivie d’un concours pour accéder au deuxième palier, qui sera dédié à la formation en spécialité ».

UN ACCOMPAGNEMENT ETRANGER AMBITIEUX

Pour le volet coopération, le Directeur de la coopération et des échanges universitaires au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Arezki Saïdani, a expliqué que « les deux écoles seront accompagnées par un partenariat étranger engagé avec, en première phase, cinq pays ayant pris conscience des avantages potentiels du développement et des applications de l’intelligence artificielle, et ayant enregistré des avancées très importantes en la matière, à savoir la Chine, le Royaume-Uni, le Japon, la France et les Etats-Unis  d’Amérique ».

Cet accompagnement étranger ambitionne, a-t-il poursuivi, de « faire de ces deux écoles des pôles d’excellence de classe mondiale », relevant que l’objectif du partenariat étranger vise, notamment, à « développer des pratiques pédagogiques et d’enseignement qui répondent aux normes et aux standards internationaux, permettre aux étudiants d’avoir une formation de qualité, et à avoir un échange d’informations et de bonnes pratiques concernant la stratégie d’enseignement de ces deux disciplines ».

La coopération étrangère concernera aussi, selon M. Saïdani, « l’échange d’expérience et d’expertise sur la stratégie de la relation entre ces deux écoles et leur environnement, à travers la création de starts-up, la valorisation de la recherche, la formation en continu, l’orientation des étudiants, l’échange d’expérience dans le domaine de la gouvernance, et pour la mise en place d’une veille technologique afin d’être attentifs aux changements thématiques innovants en lien avec ces deux champs disciplinaires ».

Il est prévu aussi, dans le même cadre, la « mise en place des accords de jumelage avec les pôles d’excellence de ces cinq pays, pour la mobilité humaine de haut niveau et des stages pratiques pour les étudiants dans les entreprises de ces pays implantées en Algérie, ainsi que l’accueil des enseignants étrangers pour assurer des cours et animer des conférences thématiques, afin de renforcer les compétences et la culture générale des étudiants », a-t-il ajouté.

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