CS de l’ONU: les priorités de l’Algérie en tant que membre non-permanent soulignées par la presse arabe

La presse arabe parue mercredi a évoqué les priorités de l’Algérie en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, au premier rang desquelles figurent le renforcement du rôle de l’ONU à trouver des solutions aux questions palestinienne et sahraouie, restaurer le rôle et le statut de la Ligue arabe sur la scène internationale et œuvrer à la stabilisation de la région.

Le site « alarabiya.net » a mis en avant, dans un article intitulé « L’Algérie entame son mandat au Conseil de sécurité…Trois priorités, au premier rang desquelles la Palestine », l’ensemble des priorités de l’Algérie lors de son mandat en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.

Le site a notamment relevé que l’Algérie a pour objectif de donner la priorité au dialogue, à la résolution pacifique des crises et au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, conformément à son approche visant à maintenir la paix et la sécurité internationales, soutenir la coopération internationale et renforcer le rôle de l’ONU en l’amenant à assumer sa responsabilité envers les peuples palestinien et sahraoui.

Le même site d’information a estimé que l’élection de l’Algérie en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité constituerait une opportunité pour la Ligue arabe de retrouver sa place sur la scène internationale et de jouer un rôle fort et influent.

Concernant les défis actuels et à venir, alarabiya.net a souligné que l’Algérie œuvrera en faveur des aspirations des peuples arabes et de la stabilité de la région, qui sont les questions que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a défendu lors du sommet arabe d’Alger en novembre 2022.

Le quotidien égyptien « Al-Ahram », a pour sa part, cité, dans son article intitulé « l’Algérie est membre non-permanent au Conseil de sécurité, à partir de janvier 2024 jusqu’en décembre 2025 », une déclaration du Président Tebboune dans laquelle il a affirmé que l’élection de l’Algérie permettra de porter la voix de l’Afrique et défendre les questions arabes, au premier rang desquelles la question Palestinienne.

De son côté, le journal « Al-Quds Al-Arabi » a dans son article paru sous le titre, « L’Algérie commence son mandat au Conseil de sécurité… et insiste sur le fait que la question palestinienne est une priorité », cité une déclaration du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, dans laquelle il a, entre autres, affirmé que l’Algérie à travers son élection au Conseil de sécurité, avait des priorités de dimension mondiale, régionale et locale parmi lesquelles figure la question palestinienne.

Par ailleurs, le quotidien « Masr El Yaoum », dans un article intitulé, « L’Algérie : la défense de la cause palestinienne est notre priorité absolue au Conseil de sécurité », a fait référence à la déclaration du Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’Ambassadeur Amar Bendjama qui a indiqué mardi que, « la question palestinienne sera la priorité absolue de notre pays au Conseil de sécurité et que l’Algérie œuvrera à mettre fin au génocide dont est victime le peuple palestinien tout comme elle exigera un cessez-le-feu immédiat et permanent et l’engagement dans un processus de règlement pacifique ».

Le journal électronique tunisien, « Réalités Online » a souligné dans un article intitulé « Un pays maghrébin s’installe au Conseil de sécurité », que l’Algérie a conquis ce privilège lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York le 6 juin dernier, où 184 pays ont voté en sa faveur, représentant un soutien écrasant de 95% des voix.

Dans ce contexte, le quotidien tunisien a indiqué que l’Algérie s’attachera lors de son mandat à promouvoir les intérêts du continent africain et à contribuer à la paix et à la sécurité dans le monde.

Soulignant également que l’Algérie sera le porte-drapeau de l’Afrique devant l’organe central onusien, le journal a signalé qu’elle « œuvrera à l’augmentation du nombre de sièges non permanents des pays du continent au Conseil de sécurité, en le portant de 3 à 5 et contribuera également à l’unification de la voix de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité, afin de mieux plaider en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes ».

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