COOPERATIVE « BORDJI AMMAR » A BIR EL DJIR: Les habitants disent « Non à l’invasion du béton »

Dans un souci de préserver la ville d’Oran et ses communes avoisinantes de l’invasion du béton du moins de ce qui reste à préserver, un collectif de citoyens habitant la coopérative « Bordji Ammar », territorialement dépendante de la commune de Bir El Djir, s’en remettent au wali d’Oran afin de prendre leurs préoccupations citoyennes en compte. A travers de nombreuses correspondances, ce collectif de citoyen, s’inquiète de l‘inscription d’un projet de construction de 150 logement de type LPA, dans leurs secteur, alors que les plus hautes autorités du pays, instruisent sur le fait de protéger l’environnement des agressions du ciment tout azimut.

Certes, ce collectif de citoyens de la coopérative « Bordji Ammar », est conscient des besoins de la population en termes de logement et d’emploi mais cela ne peut être une opposition à la préservation du cadre de vie et des normes d’espaces verts à maintenir.

Dans une de leurs correspondances au wali d’Oran, M Said Sayoud, les habitants demandent à ce que leurs représentants soient reçus afin de mieux expliquer la situation de l’ensemble des habitants de cette région et de leurs préoccupations ainsi que des priorités citoyennes qui leurs semblent légitimes et en adéquation avec la politique participative du citoyen prônée par les autorités du pays.

Selon ce collectif de citoyens muni d’une pétition approuvée par l’ensemble des habitants de la dite cité, « nous avons été intrigués par la présence sur une superficie limitrophe à leur zone d’habitation, d’une équipe représentant un bureau d’études qui s’affairait à prendre des mesures. Explications prises, on nous apprend, que l’étude comprend la réalisation d’un projet de réalisation de 150 logement de Type LPA ». L’ensemble des habitants, s’oppose à cette réalisation et sollicite l’arbitrage et le soutien du wali d’Oran, pour éviter plus de Béton dans une zone qui a plus besoin d’espaces verts et d’autres priorités pour l’amélioration du cadre de vie, notamment celui des enfants.

Dans ce contexte, les habitants de la coopérative « Bordji Ammar » de Bir El Djir, énumèrent quelques priorités qu’ils tentent de faire part au premier magistrat de la ville d’Oran, comme par exemple et outre des espaces verts devenus une nécessité, notamment pour les enfants et les familles en besoin d’un lieu de détente et de loisirs, le revêtement des routes qui tarde à venir, comme l’éclairage public dont souffre le secteur et qui favorise le climat d’insécurité et à ce propos, les habitants insistent sur cet état de fait, notamment que le secteur a connu plusieurs cambriolages, ce qui crée un climat de panique chez l’ensemble des habitants. Toujours dans ce même contexte, les habitants mettent en exergue, le phénomène des chiens errants, devenu un danger réel, pour les personnes âgées et pour les enfants.

Les jeunes générations aspirent légitimement elles aussi à vivre dans un cadre favorable dans leur propre ville, d’où la demande au wali d’Oran de soutenir cette action citoyenne qui reste d’une grande utilité publique dans cette partie Est de la ville d’Oran.

Soyons en sûr, s’il est aisé d’urbaniser rapidement, le retour en arrière est lui quasi impossible. Il faut donc agir avec une extrême prudence lorsque l’on décide de faire évoluer le plan local d’urbanisme pour ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisation. Les habitants de la coopérative « Bordi Ammar » de Bir El djir, estiment que les exemples a Oran ne manquent pas, et demandent à M Said Sayoud dans le respect le plus total de faire une pause nécessaire pour digérer la croissance de la ville et de privilégier la restructuration des zones déjà urbanisées.

Zitouni Mustapha

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