BAISSE INQUIETANTE DE LA PRODUCTION LAITIERE ET DES PRODUITS SUBVENTIONNES :Oran enregistre un déficit de 300.000 litres/jours

Les unités de production des laiteries d’Oran est d’une capacité de production de 90.000 litres/jour, a déclaré, le responsable bureau de l’union générale des commerçants et artisans de la wilaya d’Oran.  Le même responsable ajoutera que le taux actuel ne couvre pas les besoins des consommateurs de la wilaya et que le déficit en est à un taux de 300.000 litres/jours. Cela représente, selon le responsable,   un grand écarts par rapport à la demande qui en principe devrait atteindre les 400.000litres/jours.   Le problème de « la distribution disproportionnée des quotas » a été également évoqué ce qui n’arrange pas les choses pour les consommateurs de lait subventionné.  L’association s’interroge sur les critères appliqués dans l’attribution des quotas.  Notons qu’il n’y a aucun critère logique dans la distribution des quotas d’importations.   De opérateurs et spécialistes  très au fait de la filière laitière s’accordent à dire que les récurrentes perturbations dans l’approvisionnement du marché en lait en sachet subventionné sont liées à des problèmes d’organisation.   Ils affirment que le problème subi par, notamment les producteurs, a trait à la désorganisation et à la mauvaise distribution de ce produit. Ils  estiment opportun de revoir le réseau de distribution du lait subventionné, en tenant compte du changement de la densité de la population dans la capitale et ses alentours. Cela étant, les distributeurs plaident pour le renforcement du contrôle de la distribution en vue de mettre fin au monopole de certaines parties dans ce domaine, rappelant la mobilisation, par le passé, au niveau de chaque laiterie, d’un agent relevant des services de la répression des fraudes, qui veille au contrôle des quantités de lait obtenues par les distributeurs, ainsi que leur destination.

Tension sur la semoule reprend à Oran

A l’instar des producteurs laitiers, la DCP met en évidence la réticence des détaillant à commercialisé les produits subventionné.  En outre et bien que les minoteries continuent à fonctionner à plein régime, une tension sur la semoule a refait son apparition ces derniers jours.  Cela fait plusieurs jours que ce produit se fait de plus en plus rare. Il est quasiment introuvable au niveau des commerces et supérettes. Pourtant, ce n’est pas la production qui manque et le marché est alimenté de manière régulière, assure-t-on au niveau de la DICOPA qui dispose de nombreux points de vente à travers le territoire de la wilaya.  Bizarrement il a été constaté que toute  la production,  jugée conséquente, disparaissait des étals dans l’heure qui suit la livraison.  Pourtant, il n’y a aucune pénurie en matière de blé et nous recevons régulièrement nos quotas en matière première”, assure-t-on.  La seule explication plausible, selon les commerçants, serait l’hystérie qui ayant  touché le consommateur et peut-être la spéculation. Selon certains consommateurs et détaillant, le prix serait revus à la hausse auprès des grossistes de la région.  Plusieurs commerçants interrogés ont imputé cette pénurie au recours massif des citoyens au stockage de ces deux produits, contre une faible offre des grossistes.  Force est de constater que depuis les campagnes de contrôle des différents services de répression et des fraudes, a eu beaucoup d’effet ; d’où la réticence des commerçants a commercialisé ce produit de large consommation subventionné, donc manifestement contrôlé. Selon l’Union général des commerçants et artisans de la wilaya, ainsi que l’association des la protection des consommateurs, il faudrait mettre en place d’autres minoterie dans la wilaya d’Oran, de manière à ce que l’on puisse répondre aisément à la demande locale et ne pas dépendre des minoterie s situés dans d’autre région du pays. selon des explication fournis, la wilaya d’Oran fais souvent les frais en subissant l’impact des pénuries enregistrés ailleurs, estiment certains commerçants.  Dans ce même contexte, l’on saura que les produits alimentaires subventionnés, dont la semoule, la farine et l’huile de table, font l’objet de la contrebande. En somme, les subventions généralisées des produits de large consommation sont à l’origine de la recrudescence du phénomène de la contrebande vers les frontières, si ce n’est de la spéculation locale.  C’est pour dire que le phénomène génère une déstabilisation des circuits commerciaux et une pénurie de certains produits de large consommation, comme la semoule, l’huile de table et la farine entre autres. Cette dérégulation provoque souvent un malaise social.  Car, l’impact est subi de plein fouet par le consommateur, qui ne sait où donner de la tête pour un sac de semoule, de farine ou un bidon d’huile.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

16 − deux =