AVEC L’AFFECTATION DES 1 000 LOGEMENTS DE BENFREHA AU RHP D’ORAN: Le maire rattrapé par les obligations légales, risque de décevoir son électorat

Les maires bâtisseurs, se sentent battus, à voire les logements sociaux de leur localité profité aux nécessiteux venus des quartiers  du chef lieu de wilaya.  En effet, beaucoup de maires déplorent le fait qu’ils ne puissent régler la problématique de résorption de l’habitat précaire dans leur ville. à juste titre, c’est le maire de Benfréha, keddar Medjahri, qui met en évidence le risque politique pris par les maires construisant de nombreux logements dans leur commune. Dans ce contexte, le P/APC  évoque les 1 000 unités de logements sociaux réalisés au chef lieu de commune de Benfréha, et qyui se verront affectés aux habitants des quartiers de Sidi El Houari et Snawber (Ex Planteurs), alors que cette municipalité recense plusieurs milliers de demandes de logements sociaux. Eu égard aux stéréotypes négatifs associés aux logements sociaux, cette formule pourrait a priori s’appliquer avec encore davantage d’acuité estime-t-on.  Partant de ce postulat, les élus locaux se retrouvent dans une position inconfortable, vis-à-vis de leurs électeurs, puisqu’ils doivent construire des logements sociaux, sans que cela, ne puisse régresser  le seuil de précarité prôné durant leur campagne électorale.  Ces maires  sont rattrapés par les obligations légales et risquent ainsi de décevoir leur électorat, alors qu’ils étaient candidats aux municipales.  Pour le cas Benfréha, cette commune qui ne dispose pour son parc immobilier que 500 unités de logements sociaux locatifs, enregistre plus de 6000 demande de logements sociaux.  La problématique de ce cas précis est légion dans les commune de la wilaya d’Oran, sachant que certains immeubles ont été évacué plus d’une dizaine de fois, à l’image du quartier de Sidi El houari et que cela fait plus de 50 ans que les pouvoirs publics ne sont toujours pas arrivé à bout du dossier de l’habitat précaires à Oran.

Hadj Hamdouche

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