Algérie-Tunisie : nécessité de protéger les régions frontalières des nouvelles menaces sécuritaires

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, a souligné, lundi à Alger, la nécessité de protéger les régions frontalières communes entre l’Algérie et la Tunisie contre les nouvelles menaces sécuritaires, notamment la migration clandestine.

« Il est primordial pour garantir l’efficacité de l’approche de développement, de sécuriser nos régions frontalières communes et de les protéger contre les nouvelles menaces sécuritaires, notamment la migration clandestine, et ce en intensifiant la concertation et la coordination, conformément à la teneur de l’accord sécuritaire signé entre les deux pays en mars 2017 », a affirmé M. Merad dans une allocution à l’ouverture des travaux de la 1e session de la Commission bilatérale de promotion et de développement des régions frontalières algéro-tunisiennes, coprésidés avec son homologue tunisien, Kamel Feki.

M. Merad a souligné, à cette occasion, l’importance de sortir avec des recommandations « pratiques, réalisables sur le terrain et tenant compte, en premier lieu, des besoins et aspirations des populations de ces régions, et de tout ce qui est à même de booster leur développement socio-économique ».

La session débattra de plusieurs axes, notamment des moyens de promouvoir et de développer les échanges commerciaux entre les wilayas frontalières des deux pays et d’améliorer leur attractivité et de renforcer le rôle des passages frontaliers dans le développement, outre la mise en place d’une stratégie commune de lutte contre les grands risques, en œuvrant à développer les secteurs vitaux, comme l’agriculture, la santé et le tourisme.

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