Algérie-France:Alors ça Gaz…. !

Tout le monde a essayé de décortiquer ce voyage de trois jours du président français en Algérie, un voyage très particulier il faut le souligner et pour cause, une arrivée à Alger ou le président Abdelmadjid Tebboune attendait son homologue sur le tarmac de l’aéroport, puis s’en est suivi la rencontre en tête à tête des deux présidents, pour par la suite ouvrir le bal aux multiples rencontres, et il y’en a eu.

D’abord avec une réunion des responsables des services de sécurité des deux pays, à laquelle ont pris part, le Général d’Armée Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-major de l’ANP, le directeur général de la lutte contre la subversion, le directeur général de la sécurité intérieure  (DGSI) et le directeur général de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE). Du côté français, le ministre des Armées, M. Sébastien Le Cornu, le Chef d’Etat-major des armées, le Général d’Armée Thierry Burkhard, et le directeur général de la sécurité extérieure. C’est dire l’importance de la rencontre.

Viendront par la suite les rencontres des ministres des Affaires étrangères, des ministres de l’Intérieur, des ministres des Finances, des ministres de l’Energie et des Mines, de l’Industrie avec le ministre des Finances et de l’Economie, Bruno le Maire, en présence du Président-directeur général de Sonatrach, Tewfik Hakkar.

Les ministres des Sports ainsi que les ministres de la Culture, Soraya Mouloudji, avec son homologue Ryma Abdelmalek.

Pendant ce temps, les débats étaient enflammés à travers les plateaux de télévisions de pratiquement tous les pays, eux aussi, tentaient de décortiquer chacun à sa manière, cette venue du président français en Algérie.

Mais comme pour cette première partie du voyage A Alger, n’avaient laissé rien entrevoir sur ce qui s’est dit et sur ce qui a été décidé réellement entre les deux présidents, les plateaux télé des différents pays, tombaient plus dans la spéculation et le mensonge pour tenter d’amoindrir l’importance de ces rencontres de très haut niveau. C’est plutôt la deuxième partie du voyage plus précisément à Oran, que tout ce beau monde a été totalement dérouté. Décidée par la partie française, cette escale d’Oran aura pris a contre courant les spéculateurs, pourquoi un diner privé ? Pourquoi un bain de foule avec a peine une trentaine de personnes ? Pourquoi une rencontre avec des jeunes étudiants et des sportifs au cœur d’El Bahia qui brille de plus en plus à l’international ? Et pour clore le tout, un retour éclair à Alger pour la signature de « la Déclaration d’Alger » avec la ferme volonté commune de renforcer un partenariat d’exception, consolider la coopération bilatérale et de renforcer le partenariat entre les deux pays dans les secteurs  économique, culturel et scientifique, conformément aux principes du respect et de la confiance mutuels et l’équilibre des intérêts. Les deux chefs d’Etat qualifieront d’ailleurs de très réussi, le voyage du président français en Algérie.

A la question du gaz sur laquelle tout le monde s’interrogeait, Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait reçu la directrice générale du groupe français Engie, Catherine MacGregor, en présence du PDG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar. En ce moment ou nous mettons sous presse, c’est-à-dire après le départ du président français et ses 90 accompagnateurs, voila que Claire Waysand, directrice générale adjointe du groupe français Engie, revient pour une discussion sur des contrats de moyen et long termes.

« Il y a en ce moment des discussions entre Engie et le gouvernement algérien pour augmenter les livraisons de gaz et de GNL. Ces discussions semblent être en bonne voie. Les proportions ne sont pas encore arrêtées, +50 % serait une cible crédible », selon une source de l’exécutif français.

Donc du Gaz, Oui il en a bien été question, pour les plateaux télés qui veulent bien retenir le « One, Two, three, viva l’Algérie » tant mieux pour eux.

Certains pays dont la diplomatie essuie échec sur échec sur la scène internationale, devraient rester dans leurs spécialités qu’ils maitrisent le mieux, offrir leurs enfants aux pédophiles retraités occidentaux et s’assurer de maintenir leur pole position dans la culture de cannabis.

Zitouni Mustapha

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