A QUELQUES JOURS DU DEBUT DU MOIS SACRE : Les retraités d’Oran privés de leurs pensions
A une semaine du mois sacré du ramadhan, au moment où les retraités ont le plus besoin que jamais de leur maigre pension, voila que la CNR les prive de leur unique revenu, sans crier gare ! Des milliers de retraités affiliés à la CNR, antenne d’Oran qui se sont présenté vers la fin du mois de mars aux guichets des postes et DAB comme à l’accoutumé, pour retirer leurs pensions mensuelles ont été surpris d’apprendre que leurs mensualités n’ont pas été virées. A la CNR d’Oran on leur fit savoir que le virement de leur retraites a été interrompu faute d’actualisation de leur état civil, autrement dit, ils doivent donner signe de vie ! Des retraités avertis, qui se sont douté de quoi il retourne, ont vite fait d’accourir avec des certificats de vie ! Pour prouver qu’ils sont encore bien en vie. Ils apprendront, après avoir prit un ticket d’attente et attendu toute une matinée, que pour régler leur problème, ils doivent revenir le lendemain munis d’une copie de leur carte de retraité, d’une fiche familiale d’état civil et d’une copie de la CNI ! Rien que ça ! Une fois arrivé au guichet, le retraité doit signer en marge de sa fiche familiale et opposer l’empreinte de son index gauche comme le jour du vote ! Ce n’est pas pour autant la fin de son calvaire ! Il doit attendre dix jours pour pouvoir enfin encaisser sa pension. Autrement dit au plus tôt, durant la première semaine du Ramadhan. N’aurait- il pas été plus judicieux, d’avertir d’abord les retraités, de leur rappeler , qu’ils devaient donner signe de vie avant le 31 janvier , de leur envoyer des SMS ou tout simplement de les convoquer pour actualiser leur données ?!!! Au lieu de les priver carrément de leur seule ressource ?!! A l’ère du numérique, des puces électroniques, d’internet et de la téléphonie mobile, la CNR fonctionne, malheureusement, toujours avec la paperasse, la présence physique et les empreintes ! C’est vrai que les retraités sont très lents à la gâchette, oublieux et malentendants, mais quant même …les malmener de cette façon !
Rachid Sebti