L’IMPACT NEGATIF DU MARCHE PARALLELE A ORAN ; Régulariser l’activité des commençants informels

L’Exécutif de la wilaya tente de lutter contre les activités commerciales illicites qui, en plus de leur impact négatif sur le cadre de vie des citoyens, sont fortement préjudiciable à l’économie nationale. Selon une source au fait du dossier, une directive a été adressée aux assemblées communales afin de recenser les espaces susceptibles d’accueillir les vendeurs ambulants et ceux qui exercent illicitement sur la voie publique. De son côté, le bureau d’Oran de l’Union générale des commerçants et artisans algériens a, dans une déclaration au journal EL Moudjahid, estime que les commerçants informels peuvent être intégrés dans le circuit légal. «La ville d’Oran dispose suffisamment d’espaces qui peuvent les accueillir. Cela permettra, à la fois, de les contrôler et les soumettre au protocole sanitaire et en même temps, endiguer ce phénomène» a-t-il indiqué. La majorité des commerçants concernés sont déjà recensés et, en cas de suppression de ces marchés informels, ils seront délocalisés vers des espaces situés à proximité de leurs lieux actuels», a-t-il indiqué. Les services de la wilaya en coordination avec les services du commerce se mobilisent pour lutter contre le commerce illicite sur la voie publique, surtout que de nombreuses communes abritent des marchés couverts non exploités, dont une vingtaine réalisée ces dernières années. Les services de la tutelle ont, d’ailleurs, demandé aux communes de prendre les mesures nécessaires afin que les locaux commerciaux aménagés dans les marchés couverts de proximité soient occupés par leurs attributaires. «Il s’agit de structures ayant coûté au Trésor public des sommes colossales et il est anormal qu’elles ne soient ni exploitées, ni occupées. Pire encore, certaines d’entre elles sont livrées à des actes de vandalismes», s’indigne un responsable local. A en croire la même source proche du dossier, pas moins de 23 marchés de proximité couverts ont été réalisé en coordination avec les APC de la wilaya d’Oran. Ces derniers ne sont toujours pas opérationnels. A savoir que dans le cadre de ce programme qui a pour but de lutter contre les marchés informels, la wilaya a bénéficié de 40 nouvelles structures. Par ailleurs, et en dépit des efforts déployés en vue d’organiser le secteur, force est de constater qu’une bonne partie des attributaires préfèrent continuer à sévir dans l’informel et l’anarchie, profitant du laxisme de certains exécutifs communaux.

H.H

 

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