INSTALLATION DU NOUVEAU WALI D’ORAN : Les oranais espèrent des décisions à l’impact immédiat

La cérémonie officielle de l’installation du nouveau wali d’Oran M. Saïd Saayoud en remplacement à Messaoud Djari muté à Constantine, aura été pour la presse locale et les associations conviées aux cotés des autorités civiles et militaires invitées pour la circonstance, une occasion pour une première prise de contact avec celui qui aura en charge les affaires de l’une des plus importantes wilaya du pays.

En ces temps difficiles et en cette complexe conjoncture, ni le temps et encore moins le cœur, ne permettent de s’étaler sur les cérémonies et pour cause, la pandémie qui dure prés de deux années a mis a genoux les économies du monde entier et la wilaya d’Oran a elle subit de plein fouet les conséquences néfastes de cette fâcheuse période.

                                                                      

Cette situation pandémique a laissé malheureusement place à Oran particulièrement, à une léthargie générale dont l’effet immobilise le fonctionnement de toutes les institutions publiques ou privées et cela se ressent sur l’ensemble de la population oranaise qui compte près de 2 millions d’âmes.

Pour parler terre à terre et comme on dit vulgairement, « Le moral est à plat ». Les commerces de proximité entre café, restaurant, bars, hôtels, salles des fêtes, salles de sport, sont tous à l’arrêt ce qui implique inévitablement, un pouvoir d’achat totalement appauvri et les conséquences peuvent parfois pousser et on le constate, à des pratiques peu recommandables.

L’effet de la démission générale s’est aussi répercuté sur l’état de la ville d’Oran et ses 25 communes rattachées, une insalubrité à tous les coins de rue et artères principales du centre ville en raison d’une gestion communale archaïque qui n’obéit à aucun critère ni aucune norme de gestion d’une Cité s’ajoute à cela, un secteur des transports totalement anarchique la aussi avec une absence de toute notion de gestion d’un secteur aussi sensible qui anime toute ville dans le monde.  

A cela s’ajoute aussi, une violence urbaine qui prend en plus en plus de terrain et qui échappe a tout contrôle, sans parler bien entendu de cette autre violence, qui a pris une ampleur sans précédent malgré les procès en quantité des affaires liées à la corruption et qui semble toujours impunie, notamment dans un  man-s land qui se nomme Bir el Djir et ou la loi n’a guère de place et ou la corruption et le détournement du foncier sont légions comme dénoncé dans sa « Une » un des quotidiens locaux qui a fait état d’une bagarre générale entre mafieux et détenteur de l’autorité dans cette localité à l’est de la ville pour une mauvaise distribution des gains de parcelles détournées. Le même scénario se déroule dans l’autre importante partie de la ville, la corniche oranaise et ses communes côtières ou règne la loi de la jungle, avec ses tribus et ses bras mafieux qui se partagent, parking et terrains fonciers de toutes les localités de Mers el Kebir, Bousfer à El Ançor et son  mini Clubs des Pins tout au bout.

Ce qu’attend le nouveau wali d’Oran, ou du moins ce à quoi aspire la population oranaise de la venue de M Said Sayoud à la tête de la wilaya d’Oran, ce sont des décisions immédiates ayant un impacte directe sur la vie de l’honnête citoyen. Une coordination et tour de vis immédiat de toutes les directions exécutives, qui semble gérer leur quotidien sans respect pour toute une population qui s’est déjà résignée à ne plus réagir face à la médiocrité qui a pris le dessus d’une manière violente.

Oran aspire et ce n’est pas trop demandé, à avoir des Bus propres, des taxis propres, une circulation fluide, des administrations accueillantes, des rues et ruelles propres et des jardins sans parkings payant obligatoires comme ce jardin méditerranéens de la falaise du boulevard du 19 mars qui aura couté des milliards au contribuable pour le céder par la suite à des groupes d’intérêt qui imposent un stationnement sur un trottoir à 100 dinars.

Le front de mer d’Oran, n’existe nulle part ailleurs dans le monde, on vous invite Mr le wali à faire les 3 kilomètres à l’improviste sans nettoyage au préalable, vous comprendrez monsieur le wali ce qu’on a fait de la ville la plus belle et la plus accueillante du pays.

De bons échos parviennent de la wilaya de Saida, les oranais à leur tour apprécieraient juste que l’on prenne soin de leur ville.                        

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