Une décharge à ciel ouvert empoisonne la vie et riverains: Les Oranais et habitants et commerçants de M’dina J’dida aspirent encore à la réhabilitation

Alors que le chef de l’exécutif s’est réuni avec les représentants de la société civile, le sujet des vestiges de la ville d’Oran et de son cadre environnementale  est passé à coté des priorités.  Et pourtant, cette société civile est constituée essentiellement d’association de protection et préservation de l’environnement.  Cela fait plusieurs années, que le quartier de M’dina J’dida, sur le quel la ville d’Oran s’est bâtis, est livré à son sort. En effet, après une longue balade dans ce vieux quartier, le constat fut égarant, devant ces vestiges au charme architectural si particulier, qui ne cessent de se dégrader au fil des ans au su et au vu de tout un chacun. Malgré la faillite des pouvoir publics à préservé sont statut et son aspect mythique, M’dina J’dida accueil toujours une population fidèle à sa traditionnelle et légendaire emplette d’avant fête où encore ceux qui viennent de très loin, non seulement pour son Souk immémorial, mais aussi rendre visite à ces saints patrons et donner l’aumône. Cet illustre souk par excellence à ciel ouvert pour les habitants de la wilaya et les visiteurs, se trouve dans un état lamentable. Le cadre environnemental dépérit de jours en jours, faisant que certains pâtés de ce quartier ont été transformés en décharge sauvage et sont harnachées aujourd’hui par des amas infinis d’ordures et de rebuts en tout genre. Le pire c’est tard dans la soirée, que toutes les rues et ruelles se vident, le quartier se transforme en une véritable décharge à ciel ouvert. A cela vient s’ajouter l’amoncellement des déblais qui bloquent l’accès aux passants et aux immeubles situés à proximité. Nos enfants s’y blesser quotidiennement, s’exclamera une habitante. Une autre habitante ne comprend pas « pourquoi ces terrains ne sont pas assainis et fermés à toute accès par le secteur urbain ? », sachant que celle-ci est située en plein zone urbaine. Avec cette décharge au cœur du lieu de vie, c’est aussi l’image du quartier qui en prend un coup. « Les habitants sont devenus fatalistes », confient des commerçants. « Ils ont des déchets sous leurs fenêtres, ils ne réagissent plus. C’est presque devenu banal… » Pas pour tout le monde, fort heureusement. Du coté du parking à étages, les terrains avoisinant sont transformés en décharge à ciel ouvert, submergé d’amas de blocs de pierres, gravats, bois, plastique, verre brisé, etc, sont stockés sur ces terrain devenus vague et non sécurisé. « C’est dangereux », s’indigne des riverains notamment sur la situation qui prévaut pour le parking à étage situé en plein milieu du périmètre de ces décharges sauvages.  Néanmoins, ce parking pour le quel pas moins de 556 814 253 DA ont été dépensé, demeure toujours inexploité et abandonné à son sort. Et il le restera car en plus de son emplacement est obsolète, au milieu d’un marché très dense, ses concepteurs n’avaient pas prévu l’avènement du Tramway qui a enlevé tout espoir de le voir opérationnel en tant que parking. Pour conclure, un appel a été lancé aux autorités pour se pencher sérieusement sur le cas de ce parking et ce quartier et redonner à M’dina J’dida son lustre d’antan.

Hadj H

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