60 MILLIONS DE DA POUR EN FINIR AVEC LA REMONTE DES EAUX SOUTERAINNES: La corrosion menace d’effondrement les vieux immeubles en ruine de la rue Khmisti

Le phénomène des remontées des eaux souterraines d’Oued Rouina au centre-ville, continue de menacer les vieux immeubles de la rue Khmisti, au point d’être une source d’inquiétude permanente pour les habitants du centre ville. Ayant longtemps eu recours au pompage, comme solution palliative, ce système n’est pas durable à long terme, car ce procédé employé  par les habitants et les commerçants, pour maintenir le niveau d’inondation des caves au-dessous d’un certain seuil, ne peut s’éterniser. Au vu eu au su de cette situation périlleuse, les servie de l’hydraulique ont réclamés un financement à hauteur de 60 millions de dinars. Les responsables estime qu’ainsi, cela permettra de régler «une bonne fois pour toutes» ce problème d’accumulation des eaux de l’oued Rouina au centre-ville d’Oran.  Notons que ces eau ne peuvent être évacué par le drainage, qui est, en faite, une solution efficace pour contenir et expulser les eaux souterraines, mais pas pour la rue khmisti , car le réseau d’assainissement se trouve au-dessus du niveau des eaux, a-t-on expliqué. L’ouvrage passera, donc,  par un forage à l’horizontal devant permettre d’évacuer l’eau vers la mer. En effet, ce projet qui consiste à renforcer les fondations des immeubles concerné, et surtout la réalisation d’un forage horizontal, pour drainer l’eau vers un réseau d’évacuation et l’empêcher de s’accumuler dans les caves. Pour se faire la direction de l’hydraulique eau a déjà lancé un appel d’offres, mais les  travaux qui devaient être entrepris au niveau du 16 et 18 de la rue Khmisti, n’ont pas encore été lancés.  Ces deux immeubles, qui menace ruine à cause de la corrosion de leurs fondations, envahies par les eaux de l’oued Rouina qui circulent sous le centre-ville d’Oran, seront ainsi renforcés grâce à un projet financé par le Fonds national de l’eau (FNE), avait annoncé,  Moussa Labgaa, directeur local des ressources en eau.  Rappelons que face à l’urgence de la situation, des immeubles adjacent de la rue des Aurès,  ont eu la priorité dans les différentes opérations de relogement, d’autant que même l’agence de BNA situé dans cette même rue a été délocalisé, en raison de ce phénomène et ce qui incombait comme désagréments, des odeurs entre autres. S’agissant de la zone située dans le périmètre de l’agence bancaire BDL, non loin de la place Karguentah, le problème a trouvé une tout autre solution, qui passait par le captage des eaux souterraines pour les acheminer via une conduite, vers le réseau d’assainissement. Ce dernier étant situé au-dessous du niveau des eaux souterraines a permis la réalisation technique de cette option, contrairement, aux autres sites du centre-ville où le réseau d’assainissement se trouve au-dessus du niveau des eaux, a-t-on expliqué. Ainsi, la solution a consisté en la déviation des cours de Oued Rouina et de ses ruissellements secondaires, vers les ovoïdes héritées de l’ère coloniale, principalement celui qui se trouve au-dessous du bd « Emir Abdelkader ».

Hadj H

 

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