300 FAMILLES SINISTREES PAR LE SEISME A HASSI MEFSOUKH: Une liste exhaustive des victimes pour une prise en charge des dégâts matériels
Le séisme de magnitude 5,1 degrés qui a frappé la région d’Oran, il y a plus de deux semaines, a causé un préjudice matériel à près de 300 familles à Hassi Mefsoukh. Suite au recensement des autorités locales, les secousses qui étaient de moyenne intensité, a provoqué beaucoup de dégâts dans plusieurs habitations. Sous la supervision du directeur de wilaya, le colonel Souiki Mahfouz, des sorties à travers l’ensemble de la région pour s’enquérir de la situation, tout en mobilisant tous les moyens matériels et humains. Bien que ce tremblement de terre n’ait duré que quelques secondes, ses conséquences ont été considérables. Les vibrations, dévastatrices, ont provoqués la chute de plusieurs pans de mur, affectant nombre de familles. Les dégâts matériels sont très importants, avec des maisons endommagées, devenu même un risque pour leurs habitants. Le montant du préjudice n’a pas encore été évalué. Cependant les familles touchés souhaitent que les pouvoirs publics accélèrent la phase d’évaluation, dans l’espoir d’obtenir un dédommagement pour effectuer les réparations ou la reconstruction de leur façade. Selon le P/APC de cette commune, M. Semach Mohamed, la liste définitive des familles atteintes par ce préjudice a été transmise aux services concernés de la wilaya d’Oran, munis des procès-verbaux du sinistre des services de la protection civil. Le recensement a été effectué par une commission technique, composé d’experts du contrôle technique des construction(CTC), des agents de la protection civile, ainsi que des représentants de la commune de Hassi Mefsoukh. Notons que le wali, qui s’était rendu auprès des sinistrés, avait affirmés que ce séisme, d’une magnitude de 5,1 sur l’échelle de Richter enregistré à 20h17 à quelques kilomètres à l’Est du chef-lieu de wilaya d’Oran, n’avait « pas causé de pertes humaines, ni généré de grands dégâts matériels ». Il a également fait cas de la disponibilité des pouvoirs publics de venir en aide aux victimes, notamment celles dont les habitations ont été détériorées ou subies de grand dégâts ». Elles se situent dans des quartiers, dans leur majorité, des maisons individuelles et des immeubles fortement dégradés et fragilisés. Certains de ces occupants touchés n’ont eu de cesse de réclamer leur déplacement tant leur inquiétude est vive.
Hadj H